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24/06/2010

All over the world

27/05/2010

A paraître

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21/12/2009

Guthrie par Springsteen

Version en concert de la chanson Vigilante man de Woody Guthrie par Bruce Springsteen.

19/01/2009

The rising

22/12/2008

Joyeuses fêtes à tous

Le Boss à Paris en 2007

"Est-ce que vous croyez au père Noël ? "

24/11/2008

Working on a dream (cadeau)

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06/11/2008

Cette fois, c'est la bonne

08/10/2008

I want my América back

"Cela fait trente-cinq ans que j’écris sur l’Amérique, sur son peuple, et sur le sens de la promesse américaine. La promesse qui nous a été faite, exactement ici, dans cette ville, par nos Pères fondateurs, avec une injonction : faites de votre mieux pour donner une réalité effective à l’égalité, à la justice sociale et économique ; pour assurer une part équitable à tous nos citoyens ; pour que l’idée américaine, partout dans le monde, exerce une influence positive, et rende l’existence plus juste et plus sereine. C’est tout cela qui donne à nos vies espoir, forme et sens. Ce sont là les liens qui nous unissent et nous donnent foi dans notre contrat mutuel.

J’ai passé la plus grande part de ma vie de créateur à mesurer la distance entre cette promesse et la réalité américaine. De nombreux Américains aujourd’hui perdent leur travail, leur maison, voient leur fonds de pension disparaître, n’ont pas de sécurité sociale, ou ont été abandonnés dans les quartiers défavorisés. La distance entre cette promesse et cette réalité n’a jamais été aussi grande ni aussi douloureuse."

Discours de Springsteen sur la scène du Rassemblement pour le changement à Philadelphie, le 4 octobre. Source : Libération à partir du texte publié sur www.brucespringsteen.net

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07/07/2008

Chanson d'été (qui s'impose)

22/04/2008

For I may never see you again

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Paul « Danny » Federici est mort ce jeudi 17 avril. Federici était l'un des musiciens du mythique E-Street Band, le groupe qui accompagne Bruce Springsteen depuis tant d'années. Il faisait partie de la légende et les deux hommes étaient amis d'enfance. "Danny et moi collaborions depuis 40 ans, il était le joueur de clavier le plus coulant que je connaissais et un musicien naturel. Je l'ai beaucoup aimé... Nous avons grandi ensemble" a écrit Bruce Springsteen sur son site. Danny Federici, « Phantom Dan » comme le surnommait Springsteen en raison de sa discrétion, était derrière les claviers, mais c'est également lui qui jouait de l'accordéon et de pas mal d'autres choses aussi.

Dans le E-Street Band, il y a ceux qui donnent de la puissance, ceux qui donnent de la rigueur et Fédérici qui donnait, je ne me fait pas à cet imparfait, une touche de romantisme, un supplément de chaleur humaine à une musique inoubliable. Federici, c'était les passages d'accordéon de 4th Of July, Asbury Park (Sandy), le solo d'orgue qui donne le frisson dansHungry Heart, l'orgue encore sur Born to runet des dizaines d'autres titres. Il était un membre historique, avait participé aux premières expériences de Springsteen à la fin des années 60 avec les groupes Child puis Steel Mill, Dr. Zoom and the Sonic Boom et The Bruce Springsteen Band. Autant d'essais qui préparaient la voie royale du « meilleur groupe de rock du monde ». Le E-Street Band perd un pilier et un ami. Je suis triste ce soir parce que j'espère bien être du concert du 27 juin, mais j'espérais voir, une fois de plus, le groupe au complet. Ce ne sera plus jamais le cas.

Promis, après Césaire, Desproges, Widmark et Heston, j'essaye de faire une note sur quelqu'un de bien vivant la prochaine fois.

Photographie : Rolling Stone

29/01/2008

L'ami américain

Cher Bruce,

 

Il y a bien deux mois que j'aurais du écrire un petit quelque chose sur votre nouvel opus sobrement intitulé Magic. Pour la première fois depuis bien longtemps, je n'ai pu m'accorder le temps d'une écoute approfondie et du coup, je suis resté sec.

Emporté par le démarrage en fanfare de Radio nowhere, mes premières écoutes rapides m'ont donné la même impression que la découverte d'Human touch (je sais, ça ne nous rajeunit pas), ce qui n'est pas forcément une critique sous mon clavier. Disons que l'album m'est apparut comme un bloc trop uniforme, carré, sans aspérité. Je n'y retrouvais ni le souffle donné à la thématique puissante de The rising, album des retrouvailles avec le E-street Band, ni l'éclectisme surprenant de Devils and dust. Après les déchaînements festifs de votre expérience avec les musiciens des Seegers sessions, qui vous ont permis de revisiter votre propre répertoire avec fraîcheur, je restais un peu sur ma faim. Ce qui me manquait, en fait, c'est un de ces morceaux qui vous transportent, un de ces morceaux dont vous avez le secret et qui emportent l'album vers les sommets, un morceau immédiat, indispensable. Mais ce morceau, vous l'aviez déjà écrit juste avant, c'est American land. Je ne pouvais pas rester sur cette impression.

Il me fallait faire une pause et prendre un peu de temps. C'est fait. Depuis que mon trajet pour aller au boulot s'est considérablement allongé, je me suis fait offrir un lecteur MP3 et bien calé dans mon siège de TER, je vous ai découvert enfin.

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Magic, finalement, c'est comme ces vins qui ont besoin d'être carafés et de reposer un moment pour révéler tous leurs arômes, toute leur puissance. Du bloc de son brut se sont détachés les nuances subtiles de douze titres et j'ai trouvé mon morceau phare dans Girls in their summer clothes. Comme vous l'avez déclaré, cher Bruce, c'est une de ces histoires qui ne peuvent exister que dans un morceau de rock. Une série d'impressions, une ballade en ville, le soir, dans la lumière d'été qui décline, une ballade qui en rappelle d'autres du côté d'Atlantic City ou d'Asbury Park, New-Jersey. Atmosphère ténue, un peu mélancolique, un mouvement joyeux et tendre pourtant, plein d'espoir. La grâce des corps féminins saisis comme dans un ballet, flottant autour de vous, filant comme le temps, les jeunes filles en fleurs.

Things been a little tight
But I know their gonna turn my way

 

Et dans le restaurant, Frankie's dinner, tellement américain, se joue quelque chose d'essentiel qui rappelle Dancing in the dark et son état d'urgence amoureuse. C'est véritablement une de vos plus belles chansons, portée par une mélodie simple, soulignée par le piano de Roy Bittan, les accents morriconiens du début et ce délicieux changement de rythme au milieu, j'en ai des frissons à chaque fois.

A partir de là, chaque morceau révèle sa personnalité et il y a bien de la magie là-dedans même si celle du titre renvoie à l'expression ironique de votre critique des dirigeants américains, escamoteurs patentés. Ceci dit, le mot aura bien servi aux chroniqueurs rock en mal d'inspiration, cherchant désespérément à rattacher votre dernier album à d'autres oeuvres e d'autres temps. L'un d'eux est même remonté à Darkness on the edge of town.

Trust none of what you hear
And less of what you see
This is what will be, this is what will be

 

Magic, la chanson, est un beau morceau politique plein d'humour noir, porté par la mandoline de Little Steven et une mélopée envoûtante. Cette veine de votre inspiration se retrouve avec bonheur dans Gypsy Biker sur le retour du cadavre d'un ami partit « faire l'Irak » et revenu entre quatre planches, une ballade poignante, et Last to die, inspiré par la phrase célèbre de John Kerry à propos du Vietnam : « qui sera le dernier à mourir pour une erreur? ». les autres morceaux déclinent vos thèmes fétiches, l'amour et la difficile recherche du bonheur, le sentiment du temps qui passe et l'importance des racines (très belle Long walk home). La foi qui nous anime, une aspiration violente qui nous porte et trouve une expression idéale dans la force de votre musique. Et c'est ainsi que, vous deviez en avoir envie depuis longtemps, vous avez repris cette phrase qui a électrisé tant de vos publics en concert pour cette véritable machine de guerre qu'est Radio nowhere : Is there anybody alive out here ? ». Présent !

 

Le CD sur la boutique

L'album sur le site officiel

Une belle chronique en anglais par Tom Watson

08/10/2007

Long walk home - 2007

30/08/2007

Live in Dublin

On ne l'arrête plus ! Bruce Springsteen a mis beaucoup de temps avant de se décider à sortir un disque « live ». Pour une carrière commencée à l'aube des années 70, il aura fallu attendre 1986 et Bruce Springsteen and the E-street band Live, 1975-1985 pour avoir un premier enregistrement officiel de ses performances scéniques. Il faut dire que, d'une part, Springsteen était sceptique sur la capacité d'un disque à rendre l'incroyable énergie de ses concerts, d'autant que ceux-ci s'étalaient fréquemment sur plus de trois heures quand ce n'étaient pas quatre. Et nombre d'entre eux possèdent un petit quelque chose de spécial, une histoire qu'il se plaît à raconter, un inédit, une reprise, une version alternative, un morceau de bravoure, bref, difficile de faire une synthèse. De fait, l'album live fera cinq 33 tours (3 CD) et décevra beaucoup de fans. Parce que, d'autre part, les concerts du Boss restent les plus piratés de l'histoire du rock. Parfois même avec l'approbation de leur auteur qui saluait lors d'une mémorable performance radiodiffusée de la tournée 78, « The bootlegers from radio land ».

Néanmoins, l'exercice semble avoir convaincu Springsteen puisqu'il récidive en 1993 avec l'enregistrement du concert donné pour MTV, Unplugged, tonique mais moyen ; puis lors des retrouvailles avec le E-street band en 2001 pour le Live in New-York City brillant de mille feux, puis en 2003 pour un concert humide et électrisant à Barcelone, sortit en DVD. Aujourd'hui, il capte d'entrée l'énergie festive de son expérience avec les Seegers Sessions pour un Live in Dublin qui restitue l'un des concerts données avec les merveilleux musiciens des sessions.

L'album coupe le souffle de bonheur. Nous sommes ramenés aux premières années, quand Springsteen jouait avec David Sancious et les Miami Horns. Il y a une pêche incroyable, une vitalité, un bonheur de jouer communicatif. Comme à son habitude, Springsteen revisite certaines anciennes chansons dans le ton du moment. Il faut entendre ses versions endiablée d'Atlantic City ou l'ancêtre Blinded by the light pour mesurer sa capacité de fraicheur vis à vis de son oeuvre. Côté inédits et reprises, nous avons droit à une version étonnante du standard When the saints goes marchin' in qui tire plutôt du côté de ce qu'il a fait avec If i should fall behind, à plusieurs voix et dans un registre d'émotion soutenue.

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Enchâssé au milieu de toutes ces merveilles, American land.

American Land, c'est du grand Springsteen. Dans la lignée de The river, Born in the USA ou The gost of Tom Joad. Une chanson emblématique inspirée par un poème d'Andrew Kovaly intitulé He lies in the American Land. Elle avait été dévoilée dans une édition spéciale de l'album des Seegers Sessions et prend ici toute son ampleur. Springsteen adopte la première personne pour dessiner le portrait d'un homme ordinaire et de son histoire qui évoque en filigrane un état de l'Amérique. Aussi virulente que ses oeuvres les plus engagées, Américan land est un hymne à l'immigration et à son apport à la vie et l'histoire de son pays. C'est aussi un réquisitoire carré contre toutes les frilosités, toutes les peurs de l'autre. En ces temps « d'immigration choisie » et « d'identité nationale », voici une chanson à méditer. Comme un hymne, comme un cri de rage, comme un message d'espoir et de combat. En quelques strophes, Springsteen illustre le rêve américain, la médaille et son revers, les espoirs fous qu'il a suscité et la réalité qui attendait tout un chacun à Ellis Island, le prix que tant de générations venues des quatre coins du monde ont payé pour lui donner corps. Quand il parle de l'acier qui a construit les citées du nouveau continent, il me rappelle la réplique de John Wayne dans Quiet man (L'homme tranquille) de John Ford, qui joue un immigré irlandais ayant grandi à Pittsburg : "dans un brasier si chaud que l'homme en oublie sa terreur des feux de l'enfer". Au passage, il rappelle non sans humour qu'il est lui aussi issus de l'immigration, Zirelli état le nom de jeune fille de sa mère, italienne.

c'est enlevé sur une mélodie folk entraînante avec fifres et guitares déchaînées, façon Pogues à leur meilleur. Le style convient à la formation avec laquelle il a enregistré le titre. Mais Springsteen aimant changer le style de certains morceaux, je brûle de savoir ce que ça va donner avec le E-street band.

Parce que figure-vous, contrairement à ce que laissaient entendre de méchantes rumeurs, c'est repartit pour un tour. En effet sort en octobre un nouvel opus dont ce que l'on a entendu nous semble bien balancé, Magic. Plus de détails et les titres en cliquant sur l'image. Il y aura une date en France, en décembre. Quand je vous disais qu'on ne l'arrête plus...

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 Le CD Live in Dublin

Le DVD Live in Dublin

Le CD Magic 

American land - En concert

Udine, Italie le 4 octobre 2006 avec The Seeger Sessions Band. Le son est terrible, l'image guère mieux, mais il y a toute l'énergie d'un concert du Boss.
 

28/08/2007

American land - Paroles

What is this land of America, so many travel there
I'm going now while I'm still young, my darling meet me there
Wish me luck my lovely, I'll send for you when I can
And we'll make our home in the American land

Over there all the woman wear silk and satin to their knees
And children dear, the sweets, I hear, are growing on the trees
Gold comes rushing out the river straight into your hands
If you make your home in the American land

There's diamonds in the sidewalks, there's gutters lined in song
Dear I hear that beer flows through the faucets all night long
There's treasure for the taking, for any hard working man
Who will make his home in the American land

I docked at Ellis Island in a city of light and spire
I wandered to the valley of red-hot steel and fire
We made the steel that built the cities with the sweat of our two hands
And I made my home in the American land

There's diamonds in the sidewalk, there's gutters lined in song
Dear I hear that beer flows through the faucets all night long
There's treasure for the taking, for any hard working man
Who will make his home in the American land

The McNicholas, the Posalski's, the Smiths, Zerillis too
The Blacks, the Irish, the Italians, the Germans and the Jews
The Puerto Ricans, illegals, the Asians, Arabs miles from home
Come across the water with a fire down below

They died building the railroads, worked to bones and skin
They died in the fields and factories, names scattered in the wind
They died to get here a hundred years ago, they're dyin' now
The hands that built the country we're all trying to keep down

There's diamonds in the sidewalk, there's gutters lined in song
Dear I hear that beer flows through the faucets all night long
There's treasure for the taking, for any hard working man
Who will make his home in the American land
Who will make his home in the American land
Who will make his home in the American land

25/08/2007

Larcenet au travail

Et cet homme a très bon goût, c'est Springsteen en fond sonore !

 

04/07/2007

L'héritier rock de John Ford

John Ford blog-a-thon

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Photographie source Wikipedia 
 

28/05/2007

Broken radio

Des nouvelles du boss en attendant le Live in Dublin prévu pour mi-juin. Le 18 avril 2007, Bruce Springsteen s'est joint au chanteur Jesse Malin pour enregistrer une vidéo de la chanson Broken Radio, leur duo sur le dernier album de Malin, intitulé Glitter in the Gutter.

 

28/12/2006

Meilleurs voeux et toutes ces sortes de choses

29/07/2006

War

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après avoir lu l'excellente note de notre homme de Château-Rouge sur Du champagne et des barricades, j'ai eu envie de vous ressortir le cri de rage de Bruce Springsteen, War, une chanson d'Edwin Starr qu'il a régulièrement interprétée avec une fougue a nulle autre pareille. Deux liens pour deux versions en concert : 1988 et 2003 sans doute lors du Rising tour, toujours d'actualité.

 

War! huh-yeah
What is it good for ?
Absolutely nothing
Uh-huh
   
War! huh-yeah
What is it good for ?
Absolutely nothing
Say it again y'all
   
War! huh good God
What is it good for ?
Absolutely nothing
Listen to me?
   
Ohhh? War! I despise
Because it means destruction
Of innocent lives
   
War means tears
to thousands of mothers eyes
When their sons go to fight
and lose their lives
   
I said - War! Huh Good God y'all
What is it good for?
Absolutely nothing
Say it again
   
War! Whoa, Lord ...
What is it good for
Absolutely nothing
Listen to me?
   
War! It ain't nothing but a heartbreaker
War! Friend only to the undertaker
War! It's an enemy to all mankind
The thought of war blows my mind
   
War has caused unrest in the younger generation
Induction then destruction-
Who wants to die?
   
Ohhh? War Good God y'all
What is it good for ?
Absolutely nothing
Say it, Say it, Say it
   
War ! Uh-huh Yeah - Huh !
What is it good for ?
Absolutely nothing
Listen to me ?
   
War! It ain't nothing but a heartbreaker
War! It's got one friend, that's the undertaker
War has shattered many a young mans dreams
Made him disabled bitter and mean
Life is much to precious to spend fighting wars these days
War can't give life, it can only take it away
   
War! Huh Good God y'all
What is it good for ?
Absolutely nothing
Say it again
   
War! Whoa, Lord ...
What is it good for
Absolutely nothing
Listen to me?
   
War! It ain't nothing but a heartbreaker
War! Friend only to the undertaker
Peace Love and Understanding;
tell me, is there no place for them today ?
They say we must fight to keep our freedom
But Lord knows there's got to be a better way
   
War ! Huh Good God y'all
What is it good for ?
You tell me
Say it, Say it, Say it
   
War ! Huh Good God y'all
What is it good for ?
Stand up and shout it.
Nothing !